La réalisatrice et militante féministe réinvente une éducation sexuelle adaptée à l’ère numérique. 

Sur France Culture, elle signe deux programmes à l’attention des parents les plus démunis face aux pratiques des réseaux sociaux, et participe simultanément à la conception d’actions de prévention dans les lycées.

La moyenne d’âge des enfants exposés à la pornographie est de 13 ans. Mais la réalité est plus préoccupante encore, alerte Ovidie dans  » target= »_blank »>L’éducation sexuelle des enfants d’Internet (cinq épisodes diffusés dans LSD, la série documentaire, sur France Culture). Tout se passe aujourd’hui sur les smartphones via les réseaux sociaux (Snapshat, instagram, Tiktok), où la consommation de contenus pornographiques a pris de nouvelles formes, plus massives et agressives. Un far-west numérique donc, que la productrice dénonçait déjà dans son essai À un clic du pire (éd. Anne Carrière). Ancienne actrice et réalisatrice de films X, doctorante en littérature et aujourd’hui documentariste (Là où les putains n’existent pas et Tu enfanteras dans la douleur, diffusés sur Arte), Ovidie réinvente une éducation à la sexualité adaptée à l’ère numérique.

Formatrice auprès de personnels éducatifs et de travailleurs sociaux, la trentenaire mène des actions de prévention dans des lycées avec l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique. Sur France Culture, elle partage un journal de bord instructif dans le sillage d’une autre série, Juste avant, réalisée pour la plateforme de podcasts Nouvelles Ecoutes. Une conversation touchante avec sa fille de 14 ans où elle questionne la façon dont on éduque une adolescente quand on est mère et féministe. Elle répond à nos questions sur ces thématiques concernantes.

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