En 2023, nombreux sont les adolescents utilisant quotidiennement des réseaux sociaux d’images, tels Snapchat, TikTok ou Instagram, sur lesquels ils regardent et diffusent de multiples photos et vidéos. Mais alors, pourquoi un tel engouement ?

A l’adolescence, il est indispensable de faire des expériences en dehors du regard des parents. Les réseaux sociaux, non investis (ou de façon différente) par les parents, constituent un terrain numérique d’expérimentation idéal pour les ados !

Ils se retrouvent entre eux, parlent le même langage, partagent leurs centres d’intérêts et échangent grâce aux messageries instantanées des différentes applis. Leur usage des réseaux est donc différent de celui des adultes, ce qui peut parfois générer des incompréhensions et conduire les adultes à percevoir négativement ces utilisations.

Construire son identité

Mais il faut garder à l’esprit que la majorité des interactions de votre ado sur les réseaux renvoie à son besoin de relations sociales et sa recherche d’approbation dans le regard de l’autre. Ce sont ces validations qui permettent à votre ado de construire son identité : c’est le même processus que quand il se teste face aux autres, dans son environnement quotidien (scolaire par exemple). De plus, les jeux d’images permettent des “essais d’identités”. Par exemple, en utilisant des filtres (sur les photos et vidéos), les ados peuvent se transformer, se grimer et ainsi tester différentes apparences. Ces expériences sont donc parties prenantes du développement adolescent.

Parfois, quand des adolescents sont en souffrance, ces expériences peuvent devenir problématiques, voire pathologiques, comme reflets de leur mal-être. C’est à ce moment-là qu’une captation envers les réseaux pourra interpeller les adultes (temps disproportionné passé sur les réseaux, captation par les images retouchées qui y figurent, attente vitale de commentaires et like, etc.).

ZOOM

Les conseils de l’open :

  • S’intéresser aux différentes activités des adolescents sur les réseaux sociaux.
  • Apprendre à décrypter les images (filtres, fake, etc.).
  • Entendre un usage excessif ou exclusif des réseaux comme le symptôme d’une souffrance préexistante. Dans ce cas, contacter une MDA, maison des adolescents, ou un service de soutien psychologique.

Pour aller plus loin sur ce sujet : 

Cet article a été réalisé par l’OPEN pour le n°443 de « La voix des Parents » dans le cadre de notre partenariat avec la PEEP.

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