53 % des parents français ont déjà diffusé du contenu sur leur enfant, et 91 % d’entre eux ont commencé entre la naissance et les 5 ans de l’enfant : tels sont les constats de la toute nouvelle étude publiée par l’OPEN au début du mois de février.

Sans vouloir stigmatiser ces parents, ces chiffres éloquents viennent clairement questionner la notion du droit à l’image des enfants à l’aune de ces nouvelles pratiques qui ne cessent de prendre de l’ampleur. Quelles sont les conséquences pour les enfants dans leur développement ? Comment s’assurer que ces publications ne leur porteront pas préjudice lorsqu’ils grandiront ? Nous n’avons aucune certitude pour le moment… Cependant, l’impossibilité de faire disparaître du contenu une fois qu’il est en ligne doit nous inciter à prendre quelques précautions…

Les bonnes pratiques pour que votre photo ne devienne pas un fardeau !

Si votre enfant est trop jeune pour vous donner son consentement avant publication, veillez à ce que le contenu que vous vous apprêtez à partager ne porte pas atteinte à son intimité ou à sa dignité. Personne n’a vraiment envie de grandir avec une photo de lui sur le pot se baladant sur le net ! Puis, lorsqu’il est en âge de comprendre ce que cela implique, pensez à toujours lui demander son accord avant de publier une photo ou une vidéo dans laquelle il apparaît !

Rappelons-nous qu’en tant que parent nous avons une responsabilité envers notre enfant et qu’en ce sens, nous devons veiller au respect de sa vie privée et de son intégrité.

Et si par hasard cette activité devient lucrative, sachez que depuis 2020, l’exploitation commerciale de l’image des enfants est encadrée par la loi dite « Studer ». Si vous êtes concernés, n’hésitez pas à vous rapprocher de la DREETS de votre région.

Pour aller plus loin sur ce sujet

Cet article a été réalisé par l’OPEN pour le n°441 de « La voix des Parents » dans le cadre de notre partenariat avec la PEEP.

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